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Un peu d’histoire…

L’histoire « moderne » du camellia réticulata commence vers 1820, lorsqu’un anglais, le Captain Rawes ramène de Canton, sur son bateau de la compagnie des Indes, un camellia d’une allure différente de ceux connus en Europe. Il donnera son nom à cette variété que l’on retrouve dans des jardins anciens, aussi bien en Angleterre qu’en Bretagne. C’est pratiquement le seul réticulata connu en Europe jusqu’aux années 1950.

Vers 1949-1952 des Américains découvrent que le Yunnan, province méridionale de la Chine recèle à l’état naturel une grande variété de ces Camellias. On les trouve entre 1500 et 2500 mètres d’altitude. Les chinois et particulièrement les moines bouddhistes les considèrent depuis bien avant l’époque Ming (72 variétés étaient déjà connues à cette époque) comme l’aristocratie des plantes : on peut voir dans les monastères des arbres qui ont plus de 300 ans.

De nombreuses variétés arrivent donc en Occident à partir de 1950 et font l’objet à l’époque d’un énorme intérêt auprès des Américains : les premiers plants étaient vendus 400 dollars !

Les « rétics », c’est quoi ?

Ce sont de grands arbustes voire, avec l’âge, de petits arbres, qui peuvent parfois atteindre jusqu’à 5/6 m de haut dans un site favorable. L’allure est plus aérée, moins compacte que celle du camellia classique, le feuillage est moins dense, la feuille moins brillante est vert foncé, veiné ou réticulé, d’où son nom.

 La majesté de ses fleurs le distingue des autres Camellias ; comparables à de grands papillons, elles sont plus grandes (jusqu’à 20 cm), nettement plus lumineuses et durent plus longtemps (plusieurs semaines) car moins fragiles au vent et à la pluie. Les coloris vont du blanc rosé au rouge cardinal. Certaines variétés fleurissent dès janvier mais la plupart s’épanouissent de février à fin avril.